Bienvenue à MARS-LA-TOUR, un adorable village de 1000 âmes situé à proximité de METZ !
Valérie et François sont propriétaires d’un bar tabac restaurant : « La Deuch » dont ils ont racheté le fond de commerce il y a trois ans et demi. Avant cette activité, ils ont tenu ensemble une maison d’hôte pendant deux ans : « On s’est rendu compte qu’on était assez complémentaires et que cela fonctionnait vraiment bien, mon mari s’occupait des relations avec les clients et moi j’étais plus dans la déco, la table d’hôte et l’administratif ainsi que la comptabilité. On avait cette volonté de travailler ensemble », souligne Valérie.
Le couple se met alors en quête d’un établissement : « Il y avait ce bar tabac restaurant tenu par des personnes très âgées. Nous avons appris que c’était à vendre, et c’est comme ça que le projet a démarré, nous sommes allés les voir et on s’est lancés là-dedans. On a mis six mois à peu près à finaliser le projet et on a ouvert en décembre 2017 ».
Valérie nous confie que les premières années ont été compliquées : « Au début, on a eu les gilets jaunes, on a eu la réforme des retraites, et pour couronner le tout, nous avons eu la Covid. Donc, en mars dernier, tout s’est arrêté pendant trois mois, nous avons réouvert, cela fonctionnait, mais le restaurant avait quand même bien chuté. Nous avons bien travaillé l’été, mais dès la reprise en septembre ça a recommencé à être très compliqué ».
Pizzadoor, une réponse au contexte difficile que traverse la restauration
C’est à ce moment-là que Valérie commence à s’intéresser à la distribution automatique de pizzas artisanales : « Moi, j’avais vu passer des choses sur ce sujet, sur Facebook tout simplement, et c’est quelque chose qui cheminait dans ma tête, je me disais que ce serait une bonne idée, mais ça en est resté là ».
Valérie et François avaient commencé à proposer des pizzas à emporter à leurs clients depuis octobre 2019, notamment pour les gens qui étaient au bar le vendredi soir. « Quand on a repris après le confinement, les pizzas ont plutôt bien fonctionné, et je me suis dit que ce serait une bonne idée de pouvoir proposer des pizzas même lorsque le restaurant est fermé. On venait parfois nous demander des pizzas à 21h30, mais on avait tout éteint. On s’est dit que ce serait pas mal ».
François était réticent face au concept de distribution automatique de pizzas artisanales.
À « La Deuch », c’est Valérie qui est la cheffe du restaurant, c’est donc elle qui préparait les pizzas à emporter. « Mon mari n’était pas convaincu du tout par le distributeur de pizzas artisanales, il ne le sentait pas, il a fallu le convaincre ». Aujourd’hui, François le confesse : « Je me trompais à 100% ».
François et Valérie se décident. Ils contactent plusieurs fabricants de distributeurs et s’inscrivent au salon de la pizza : « Parizza » qui est finalement annulé. Valérie continue ses recherches sur internet : « Je remplis un questionnaire pour être mise en contact avec quelqu’un de chez Adial, dans l’après-midi même, j’avais un mail avec une proposition d’agenda pour prendre un rendez-vous une semaine plus tard. Je me suis dit que c’était déjà bien plus réactif que l’autre entreprise contactée.
Nous avons fait un premier rendez-vous téléphonique avec Marie-Ange, la responsable des ventes chez Adial. Une semaine après, nous avons calé un rendez-vous pour tester le four avec mes pizzas. Ensuite, nous nous sommes lancés dans l’aspect financement ». À ce moment-là, François commence à devenir réceptif à ce nouveau concept : « Je lui avais montré les chiffres, je lui ai montré les pizzas… Nous avons eu quelques petites embûches car nous voulions le mettre ailleurs, mais à partir de mi-novembre, il y a eu une accélération fulgurante, et le 10 décembre le distributeur était là ».
Un distributeur très bien accueilli par les habitants
Le distributeur a reçu un très bon accueil de la part des Malatouriens et Malatouriennes : « Le distributeur a été extrêmement bien accueilli, beaucoup mieux que ce que l’on pensait. On avait regardé, à 10 kilomètres à la ronde, on était à peu près à 20 000 habitants, ce qui présageait de bonnes perspectives.
Les quinze premiers jours du distributeur, il a explosé. Ensuite, il y a eu le couvre-feu et ça a été tout de suite plus compliqué, mais régulièrement, nous croisons des gens qui sont soit au distributeur, soit dans le village et qui nous disent qu’on a eu une super idée, que c’est génial, qu’elles sont super bonnes ».
Le distributeur de Valérie et François est intégré dans l’entrée du restaurant : « Nous avions pensé à d’autres emplacements, dont un local vide, mais les nouveaux acheteurs ne voulaient pas le louer. Nous avons pris la décision de le mettre au restaurant, et finalement, ce n’est pas plus mal. Il est intégré à l’établissement, notre cuisine est juste derrière, on habite juste en face donc c’est très pratique ».
Côté pizzas, Valérie et François proposent des recettes traditionnelles : « Il y en a une qui est une réplique d’un plat phare du restaurant, un burger du chef et nous en avons décliné quelques-unes avec plusieurs viandes, mais globalement nous restons dans le traditionnel ».
L’épisode de la covid a accéléré le projet de distribution automatique de Valérie et François
Pour Valérie, l’épisode de la Covid est à l’origine de leur projet : « S’il n’y avait pas eu la Covid, nous n’aurions pas eu de distributeur et cela aurait été dommage ». Valérie et François ont réussi à fidéliser : « Je crois que oui, la plupart des gens que l’on connaît sont venus plusieurs fois et reviennent régulièrement ».
Les clients de Valérie ont un peu modifié leurs habitudes : « Avant le couvre-feu, les gens prenaient des pizzas chaudes et une part moins importante les emportaient froides. Aujourd’hui, la moitié des clients repartent avec des pizzas chaudes et l’autre moitié avec des pizzas froides ».
Un premier projet qui en fait germer d’autres …
Pour Valérie et François, d’autres projets cheminent dans leur esprit : « Nous sommes en train de chercher d’autres emplacements pour un ou deux distributeurs Pizzadoor ».
Valérie et François ont assez peu préparé leurs clients à l’arrivée du distributeur : « Nous avons prévenu quelques clients très proches, mais on a voulu garder la surprise. Quand le Pizzadoor a été commandé de façon certaine, on a fait faire des flyers et nous avons indiqué la date d’ouverture. Il arrivait le 10 décembre, et on ouvrait officiellement le 16, nous avions mis des grandes affiches sur le bar qui était encore ouvert à ce moment-là et sur la porte du restaurant qui était lui fermé. Quand ils ont vu les travaux, les clients ont commencé à comprendre que quelque chose se préparait. J’avais fait un décompte sur Facebook, en expliquant que l’on préparait une super surprise et nous avons dévoilé le distributeur ». Les tous premiers clients qui ont su pour le distributeur étaient plutôt réticents : « Ils nous disaient que les pizzas n’allaient pas être bonnes, et j’ai expliqué que si parce qu’elles allaient être comme les pizzas du restaurant, que c’est nous qui allions les préparer. C’est un travail de pédagogie que nous avons fait auprès du peu de gens qui étaient au courant ».
Facebook pour bien communiquer et toucher des cibles plus éloignés…
Côté communication, Valérie et François s’appuient sur Facebook : « Nous avons deux pages Facebook, une page pour le restaurant, et une pour le distributeur. On met les nouvelles pizzas, des petits concours pour gagner des pizzas. On leur a proposé de créer leur pizza et que cette création serait disponible au distributeur. Donc, à un moment donné, nous avons eu la pizza Sandrine : pommes de terre, saucisse de Morteau, Munster… La cliente est venue la chercher le soir-même ». Pour animer l’écran, le couple a sollicité leurs clients : « Plutôt que de photographier chaque pizza, j’ai demandé à mes clients de m’envoyer des photos ».
https://www.facebook.com/votredistributeurdepizzas/
Selon Valérie : « Les clients ont bien adopté le concept, maintenant le travail qui nous reste à faire c’est de faire connaître encore davantage le distributeur. On va s’appuyer encore plus sur Facebook avec de la publicité sponsorisée notamment, je l’ai fait déjà, ça reste abordable et surtout, ça permet de donner de la visibilité ».
Les conseils de Valérie : Disponibilité, réactivité et de la place pour le stockage !
Pour Valérie, la recette pour bien gérer et exploiter son distributeur de pizzas artisanales, c’est la disponibilité : « Il faut de la disponibilité, il faut être capable de réagir vite face à un distributeur qui se vide. Au début, on devait y aller trois ou quatre fois par jour parce que ça allait vite. Il faut aussi avoir en tête le stockage, on s’est fait surprendre, même si Adial nous avait prévenus. Après, en termes de rentabilité, il n’y a pas photo. Avec le distributeur, on travaille deux heures le matin et ensuite, elle travaille toute seule. Si on en a deux ou trois, nous allons travailler plus, mais même si on travaille six heures, le distributeur lui, il va travailler h24. Il faut quand même garder en tête que potentiellement, il faut le remplir, mais on a plus de temps libre ».