C’est à l’âge de 20 ans que Marc-François démarre en temps que pizzaiolo et cela fait 25 ans que ça dure ! À 45 ans Marc-François a passé le moitié de sa vie à préparer des pizzas artisanales !
Mais Marc-François est avant tout un entrepreneur chevronné qui a dirigé 4 affaires successives et reste aujourd’hui propriétaire de Pizza Moon.
Aujourd’hui il voit les choses autrement : « la distribution et le service 24h / 24 et 7 jours/ 7 est indéniablement une réponse à la façon dont les gens vivent et à leur style de vie. Le stress et le peu de temps passé à manger fait que le distributeur reste un très bon investissement ».
Et oui, comme tous nos portraits, Marc-François possède des distributeurs PizzaDoor. Son premier distributeur a vu le jour en février 2020, tout juste un mois avant la crise de la Covid-19. Marc-François nous le dit et l’assume, il est avant tout entrepreneur : « lorsque je me lance dans un nouveau challenge, j’y vais à fond. J’ai commencé par un distributeur et j’ai enchainé sur les quatre autres, je ne sais pas faire les choses à petite échelle ». La rapidité d’acquisition des distributeurs témoigne de l’esprit entrepreneurial de Marc-François : « en février 2020 j’ai installé trois distributeurs, et en Novembre 2020 j’ai installé les deux autres ».
Son aventure, Marc-François la mène avec deux associés mais avant tout amis et pizzaiolo. Ces trois associés possèdent tous les trois une activité dans la pizza et ont décidé de travailler ensemble dans la distribution automatique.
Avant de choisir PizzaDoor, Marc-François et ses associés ont testé les distributeurs concurrents : « j’ai essayé tous les distributeurs qui existent en France, j’ai fait plusieurs salons en 2019 et humainement parlant, techniquement parlant, au niveau relationnel, qualitativement parlant et technologiquement parlant, Adial reste le leader pour moi ».
Le concept, Marc-François l’a découvert il y a 10 ans ! « j’ai attendu un peu parce que je n’étais pas trop sûr de la fiabilité et de la qualité de ces appareils. Alors c’est vrai qu’on met de tout dans les appareils : il peut y avoir un bon pizzaiolo qui met des bonnes pizzas et un mauvais pizzaiolo qui met des mauvaises pizzas ».
Ce qui a poussé Marc-François à franchir le pas, c’est un peu son caractère et la demande croissante de ses clients : « quand on me demande quelque-chose je dis souvent oui mais je ne pouvais pas répondre à des tranches horaires plus larges que celles que j’ai aujourd’hui. Je suis ouvert de 11h à 14h et de 18h à 22h mais j’ai de la demande après, j’ai de la demande avant… si j’écoute tout le monde en fait je suis ouvert 7 j/7 et 24h/24 ».
Sur la situation actuelle de la Covid-19, Marc-François nous confie : « on ne tombe pas sur la meilleure année ni dans les meilleurs moments. Pendant le premier confinement j’ai eu une explosion de mes ventes et ces derniers temps, je suis reparti sur une moyenne ».
Lorsque l’on demande à Marc-François quelles étaient ses craintes sur le distributeur, il répond du tac-au-tac ; « les pannes »… propriétaire d’une laverie automatique, il a du faire face à certains soucis techniques qui l’avaient rendu réticent. Mais il reste positif : « je m’aperçois en fait que tout évolue, même les distributeurs. Même si j’ai toujours cette angoisse parce que ce n’est pas évident pour moi de me déplacer pour résoudre les problèmes ».
Avant se démarrer son histoire, Marc-François a travaillé avec un concurrent d’Adial, il nous le confirme quels que soient les critères, PizzaDoor reste un distributeur plus performant : « sur tous les critères, qualité, technologie, service au client, choix des pizzas, promotions, gestion à distance… sur tout, Adial reste au-dessus ».
Le choix des emplacements a été l’étape la plus complexe : « pour quelqu’un qui a 25 ans de métier, et qui a toujours réussi sans ses pizzerias, j’ai mis du temps à comprendre vraiment le positionnement, les emplacements des distributeurs et c’est vrai qu’au début quand on est un petit peu à l’aveugle, on cherche à s’installer là où il y a du monde, des activités et en fait je m’aperçois que c’est complètement le contraire. L’emplacement qui fonctionne le mieux c’est le village dans lequel il n’y a rien ». Il a fallut un an à Marc-François pour comprendre ce mécanisme ; « ce n’est pas évident pour quelqu’un qui a toujours trouvé des bons emplacements de pizzerias et de local.
Avec le distributeur il faut inverser la réflexion et se mettre loin des autres ».
Côté ingrédients, les distributeurs Pizza Moon 24 ont fait le choix de privilégier les producteurs locaux pour les fruits, les légumes et les viandes : « je fais travailler les artisans, ils ne sont pas forcément plus chers ».
Marc-François n’a préparé ses clients à l’arrivée du distributeur : « j’ai annoncé l’arrivée des distributeurs comme un service supplémentaire en leur disant qu’ils pourraient accéder à un produit de très grand qualité. Au bout de 25 ans de métier et de réseau derrière, Pizza Moon a acquis une certaine notoriété et automatiquement la personne va consommer sans forcément connaitre le produit. Mon nom a servi pour inciter les clients à tester les distributeurs. Les gens associent beaucoup PizzaMoon à des pizzas de qualité et donc cela les encourage à aller consommer un produit qui est moins cher que celui de ma pizzeria et qui est accessible à toute heure ».
Les clients de PizzaMoon étaient plutôt ouverts à la distribution automatique et Marc-François a expliqué un peu les choses avec d’autres clients : « lorsque l’on utilise le mot distributeur, certaines personnes font un blocage psychologique dessus, certains clients l’associent directement à du congelé, du surgelé donc il faut faire tester et expliquer… ».
Concernant la communication, il utilise des flyers dans les villages où il a installé ses distributeurs, il organise des partenariats avec les centres commerciaux sur lesquels il est implanté avec des offres promotionnelles. Marc-François n’hésite pas à inciter ses clients à tester ses pizzas avec des offres attractives : « je fais des promotions comme deux pizzas achetées, une pizza offerte. Pour consommer les trois pizzas il fait être un peu plus nombreux et donc forcément les partager avec d’autres personnes qui vont les gouter et qui seront peut-être de futurs clients. Je ne cherche pas forcément la rentabilité mais à ce que les gens viennent pour ensuite les fidéliser ».
Son laboratoire est installé à Montauban, il s’agit d’un local de 120 mètres carrés avec des chambres froides qui respecte les normes sanitaires qui a été créé pour l’arrivée des distributeurs.
Marc-François nous parle de son avenir, dans les 5 à 10 ans à venir : « si je reste dans le quota de pizzas, je vais pouvoir me permettre développer la distribution et j’en ferai mon activité à part entière avec mes associés. Mais pour le moment, il s’occupe déjà d’un autre projet; l’ouverture d’une seconde pizzeria ! ».
Ses conseils pour un futur propriétaire de PizzaDoor ? : « pour rien au monde je conseillerais un autre distributeur que PizzaDoor. Que ce soit au niveau relationnel avec les équipes d’Adial; je peux appeler à n’importe quelle heure de la journée et Adial répond, apporte des solutions quelles que soient les questions ».
Mais attention, Marc-François prévient; « contrairement à ce que l’on peut penser, il faut plus de rigueur avec un distributeur qu’avec une pizzeria. Dans ma pizzeria je suis présent, je vois tout ce qui se passe : cuisine, relation avec les clients, tout se passe devant moi, je peux tout gérer. Avec le distributeur je suis obligé de faire confiance et cela demande beaucoup de rigueur de la part des employés. Il faut être honnête, cela m’embêterait que les gens pensent qu’avec un distributeur on va se remplir les poches, il faut vraiment estimer le travail derrière et être conscient qu’il y a un crédit, c’est un investissement, c’est du travail, de la rigueur. Il faut les reins solides sinon on fait de la mauvaise qualité donc il ne faut pas le prendre à la légère ».
