DE DIRECTRICE DE CENTRE DE LOISIRS ET EXPERT COMPTABLE À DIRECTEURS DE DEUX PIZZERIAS ET TROIS DISTRIBUTEURS…
Céline et Stéphane travaillaient tous les deux en région parisienne avant de rejoindre la Haute-Savoie. En tant que directrice de centre de loisirs et de crèche et expert comptable, rien ne les prédestinait à être aujourd’hui à la tête de deux restaurants et de trois distributeurs… Enfin si; le travail, l’ambition et l’envie de mener une vie professionnelle ensemble.
Depuis plus de 5 ans, ces entrepreneurs sont à la tête de deux restaurants situés à Chamonix et à Sallanches : « Nous avons toujours eu l’idée de travailler ensemble, on attendait de trouver un commerce qui nous corresponde, et de fil en aiguille, à travers nos recherches et des rencontres nous avons repris le Paradisio et ses deux pizzerias ».
Mais attention l’entrepreneuriat pour Céline et Stéphane rime avec le respect de certaines valeurs qu’ils défendent et incarnent. Avant tout, ils ont su insuffler un véritable esprit d’équipe auprès de leurs collaborateurs : « Nous mettons en avant les équipes, une entreprise n’existe que s’il y a un lien entre les salariés et le chef d’entreprise. Une entreprise n’avance pas sans salariés et n’avance pas sans chef d’entreprise. On essaye de partager cette philosophie, de former nos salariés, de faire des challenges et organiser des moments de cohésion d’équipe ».
LA DISTRIBUTION AUTOMATIQUE : UNE FORME DE DISTRIBUTION ÉVIDENTE POUR CÉLINE ET STÉPHANE
Lorsque le couple rachète le Paradisio, ils héritent également d’un distributeur automatique de pizzas. « On connaissait le principe du distributeur, nous voulions en installer d’autres. Nous avons été démarchés par différents constructeurs. Le distributeur que nous possédions était déjà un Pizzadoor, et nous avions un très bon rapport avec Yann Monet ».
Après avoir initié des travaux de modernisation dans les deux pizzerias, Céline se résoud à rechercher des emplacements pour accueillir de nouveaux distributeurs et développer cette activité. Elle se confie sur ce qui a été le plus difficile : « Le plus dur, c’est de trouver les emplacements, parce que les gens restent sceptiques sur la dimension distribution automatique…
Mais avec la notoriété de nos restaurants, cela nous a permis de pousser des portes et de rassurer sur la qualité de nos pizzas. J’étais responsable de la recherche des emplacements et c’est vrai que cela nécessite beaucoup de démarches, mais je suis quelqu’un qui ne lâche rien et cela finit par payer »… Avec mon mari, on se complète beaucoup dans le travail ».
UNE ATTENTION PARTICULIÈRE PORTÉE À L’IDENTITÉ DE LEURS DISTRIBUTEURS
Sur la première machine, Céline et Stéphane travaillent pendant 6 mois sur l’identité du futur distributeur : « Mon mari voulait simplement lancer la machine et je me suis un peu battue avec lui pour travailler l’image. Je voulais des vraies photos de nos pizzas et nous avons fait appel à un photographe culinaire professionnel, on a passé beaucoup de temps avec lui pour les couleurs, pour l’aspect visuel. Nous avons aussi fait appel à une agence pour l’habillage du distributeur et nous avons travaillé avec eux pour arriver à notre kiosque final. Nous voulions quelque-chose de voyant, de classe, qui donne envie et qui réussisse à faire passer le message de qualité ».
Céline et Stéphane décident de réaliser un film pour montrer la qualité des produits : « On voulait faire ressortir nos produits, parce que beaucoup de gens pensaient que les pizzas des distributeurs étaient surgelées. C’était important pour nous de véhiculer la qualité de nos pizzas. Les gens ont des à-priori sur la distribution automatique et moi, je voulais leur prouver que nos produits sont très qualitatifs. À travers ce film, nous montrons nos partenaires, nous montrons que dans nos pizzas il n’y a aucun produit congelé, tout est fait maison. On présente aussi tout le cheminement quand on commande une pizza et tout le cheminement à l’arrivée quand vous prenez votre pizza. Dans la vidéo, nous montrons nos partenaires, c’est essentiel dans nos valeurs de ne travailler qu’avec des produits locaux. Nous travaillons avec des fromageries, des coopératives, des producteurs… Tous nos fromages proviennent des coopératives ou de producteurs de la région. Finalement, il y a beaucoup de mains et de producteurs derrière la machine ».
Pour se faire connaître, Céline et Stéphane n’hésitent pas à développer des partenariats : « Par exemple à Cluses, le distributeur est implanté sur le parking de la coopérative avec laquelle on travaille. Pour l’inauguration, nous avions fait venir les gens et nous profitions aussi des clients qui venaient acheter du fromage. On se fait connaître comme ça, nous allons aussi participer à une journée découverte sur la fabrication des fromages et je vais faire une dégustation de pizzas avec ma mascotte le même jour ! ».
DES PRODUITS LOCAUX ET DES PRÉPARATIONS FAITES MAISON !
Chez Stéphane et Céline, c’est la qualité avant tout et cela se ressent dans les pizzas : « Dans le film, on montre nos producteurs, la façon dont ils fabriquent le reblochon, leurs troupeaux de vaches, les montagnes, etc… Et jusqu’où ce travail arrive, c’est-à-dire sur nos pizzas. Nous allons filmer nos champignons qui arrivent bruts pour monter que tout est coupé maison au quotidien, la sauce tomate est faite maison, les poivrons rôtis sont marinés dans une sauce que nous préparons nous-mêmes, l’huile nous la préparons nous-mêmes, comme la sauce piquante. Tout est vraiment fait maison de A à Z ».
Après avoir déniché leurs emplacements et travaillé sur la communication, Céline et Stéphane commandent les machines… « À l’arrivée du premier distributeur automatique de pizzas artisanales, cela allait, car nous en avions déjà un et ça ne posait pas de problème d’organisation. En revanche au deuxième puis au troisième distributeur, c’est devenu plus compliqué ».
LA CRÉATION D’UN LABORATOIRE DÉDIÉ À LA PRÉPARATION DES PIZZAS POUR LES DISTRIBUTEURS PIZZADOOR
La difficulté pour Céline et Stéphane était de pouvoir mener l’activité des deux restaurants et celle des 3 distributeurs. Cela devenait difficile de préparer les pizzas des distributeurs dans les cuisines des restaurants. Qu’à cela ne tienne, le couple décide de réhabiliter un local en laboratoire, d’installer des plans de travail, des pétrins et de toute refaire… « Nous avons réhabilité un laboratoire professionnel avec trois chambres froides, des plans de travail, des pétrins. Nous avons un local de 300 mètres carrés et nous utilisons 150 mètres carrés. Nous avons tout refait pour avoir une organisation qui soit pleinement dédiée aux distributeurs ».
DES IDÉES QUI BOUILLONNENT POUR ANIMER LES RÉSEAUX SOCIAUX !
Céline n’hésite pas à sortir de sa zone de confort quand il s’agit de mettre en valeur ses restaurants et ses distributeurs : « Au début, on n’était pas sur les réseaux sociaux, ce n’est pas ma génération, j’ai fait beaucoup d’efforts pour être dessus, adopter le langage des réseaux sociaux, adapter mon écriture aux publics et aux différentes tranches d’âge et connaître les nuances ».
Je cherche des idées qui fassent vivre les réseaux sociaux et qui attirent l’attention. Nous avons créé une Mascotte mais comme elle n’a pas de nom, je vais aussi faire participer les gens sur les réseaux pour qu’ils trouvent le nom et celui qui remporte le concours va gagner une pizza ». Et les animations de Céline fonctionnent bien ; « au début, j’avais une communauté de 100 personnes sur Instagram et aujourd’hui j’en ai 388. Je suis content parce que pour quelqu’un qui ne s’y connaît pas et d’autre part cela me correspond un peu quand même ».
UNE ORGANISATION MILLIMÉTRÉE POUR EXPLOITER LES DEUX PIZZERIAS ET LES TROIS DISTRIBUTEURS
Mais attention, même si Céline sait faire preuve de créativité, elle a bien les pieds sur terre, et bien évidemment l’arrivée des distributeurs n’a pas été sans crainte : « Les craintes, on en a toujours, on ne dort plus de la même manière, c’est un travail titanesque ». Mais rien ne peut ébranler l’organisation de cette cheffe d’entreprise qui est aussi à la tête d’une famille recomposée : « Je suis quelqu’un d’hyper organisée, on est une famille recomposée, donc ça fait 20 ans que j’organise les vacances, les trajets, etc… J’adopte la même stratégie avec les réunions de chantiers, on se réunit tous et on parle du même sujet parce que sinon on perd des informations ».
UN COUPLE QUI FAIT PREUVE D’UNE GRANDE GÉNÉROSITÉ ET QUI SAIT DONNER POUR RECEVOIR EN RETOUR
Ici encore, le couple a su faire preuve de solidarité et d’ingéniosité : « Lors du premier confinement nous sommes restés ouverts que pour les hôpitaux en guise de solidarité, donc on n’a rien fait payer, c’était notre manière à nous de ne pas perdre les ingrédients et de leur apporter un peu de soutien. On a préparé des pizzas pour les hôpitaux, les maisons de retraites et les pompiers. On les livrait environ deux fois par semaine et nous avons eu des retours très positifs et des remerciements ». Lors du deuxième confinement, nous avons décidé de faire de la livraison, chose que nous ne faisions pas à l’époque. Il a fallu s’adapter avec nos propres véhicules, les horaires ont changé, mais nous avons essayé de maintenir un équilibre professionnel pour nos équipes ».
Sur leurs distributeurs, Céline et Stéphane ont de très bons retours et s’il y a un problème, pas de panique, ils ont mis en place une hotline et peuvent dépanner les clients en 20 Minutes : « Les gens nous appellent s’il y a un souci, et en général, ils réagissent super bien et bien sûr, on leur offre la pizza. Nous sommes là pour fidéliser. Le premier jour, à Cluses, le four était mal réglé, un client qui en avait acheté quatre, m’a envoyé des photos et effectivement, les pizzas étaient trop cuites. On s’est recroisés, et je lui ai offert les 4 pizzas. Pour moi, c’est normal et le monsieur nous fait aujourd’hui une pub de dingue. Il faut savoir donner pour recevoir, pour moi, c’est naturel ».
ADIAL ET PIZZADOOR ? UNE ÉVIDENCE POUR CE COUPLE DE DIRIGEANTS !
Ce qui a poussé ce couple à choisir Pizzadoor ? Tout simplement le contact avec Yann Monet chargé d’affaires Adial sur la région : « On a tout de suite été séduits par le distributeur, et le contact avec Yann, nous avons eu un vrai feeling, j’ai vraiment apprécié son contact. À la fin, il est même venu négocier les choses à la maison. Quand on apprécie les gens, notre porte reste ouvert. Pour moi, il ne nous vendait pas du rêve, j’étais réticente sur le four électrique, je lui ai dit que j’étais capable de voir immédiatement la différence entre le four électrique et le four à bois. Il m’a proposé de comparer les deux. En dégustant les deux pizzas, j’ai désigné la pizza du four électrique comme celle cuite au four à bois et inversement… J’ai été bluffée, sur la qualité et le rendu de pizzas. Comme un chef disait à juste titre si vous mettez de la qualité, ça fera de la qualité, si vous mettez des produits médiocres, il ressortira un produit médiocre, et ça par contre j’y crois ».
Ce que Céline a aussi apprécié chez Adial, ce sont les équipes venues installer les distributeurs : « Nous avons eu un très bon contact, ils sont professionnels, sympathiques… Chez Adial, il y a un vrai suivi que j’apprécie. En tout cas Yann fait le lien, et même s’il y a un problème, il y a un très bon suivi et c’est très important pour moi ».
APPORTER DE LA VALEUR SUPPLÉMENTAIRE, LES PETITS DÉTAILS QUI COMPTENT…
Pour accueillir des familles et des gens âgés, Céline et Stéphane ont changé un peu la déco de leurs restaurants : « On a profité du covid pour moderniser, aérer pour que les lieux soient un peu plus à notre image. L’an dernier, on a refait la terrasse à Chamonix, avec des vrais sièges, des fleurs, et du coup, on a attiré une autre clientèle ». Céline poursuit : « Le Paradisio était vraiment une institution… Au début, je n’y croyais pas trop, mais en fait si, c’est une institution. Ça a été un challenge pour nous qui n’étions pas du domaine de la restauration de garder cette qualité, le créateur a apporté beaucoup de choses, mais à travers notre expérience, nos formations et les valeurs que nous insufflons ; nous apportons de la qualité supplémentaire à travers des petits détails qui comptent ».
UN COUPLE DE DIRIGEANT QUI DÉFEND DES VRAIES VALEURS ET LA QUALITÉ DES PIZZAS DANS LES DISTRIBUTEURS !
Chez Céline et Stéphane, le bien-manger prend une part très importante, cela va avec l’esprit d’équipe, le local et la proximité entretenue avec leurs collaborateurs. « Le Paradisio, c’est plus qu’une équipe, c’est une famille. On ne joue pas un rôle, on est solidaires, ensemble. Nous pouvons avoir des avis différents, mais on garde l’esprit ouvert.
Sur les distributeurs, ce qui me fait mal, c’est quand les gens veulent se lancer en mettant des produits bas de gamme ou de mauvaise qualité dans les distributeurs. C’est négatif, cette personne va venir nous faire de la concurrence pour mettre de mauvais produits et donc ça va mettre à défaut notre réputation et notre qualité. Ça m’agace. Nous connaissons des gens qui voulaient se lancer et qui n’avaient pas de pizzeria et là, je leur souhaite bon courage. Les gens pensent que c’est facile, vous mettez une pizza, trois ingrédients dessus et c’est rentable… C’est une façon de voir les choses, ce n’est pas la nôtre. »